Ne vous êtes-vous jamais demandé pourquoi tout le monde se lève au stade pour célébrer un but ? Pourquoi ne pas rester assis, sagement, sur nos sièges ? Applaudir, simplement. Comme au théâtre, au cinéma. Pourquoi tant d’engouement, tant d’exaltation, lorsque le ballon embrasse les filets ? Albert Camus disait « il n’y a pas d’endroit dans le monde où l’homme est plus heureux que dans un stade de football ». Qu’on soit extraverti ou timide. Qu’on soit un homme, une femme, un enfant. On se libère au stade. On oublie tous les tracas du quotidien. On chante, à cœur ouvert. On pleure même, parfois. Et on frisonne, quand le cuir dévore la lucarne. Quand le stade se lève à l’unisson, c’est comme si chaque supporter avait des ailes. Comme si chaque personne dans l’enceinte allait bondir de centaines de mètres pour atteindre le ciel. Pour atteindre le paradis.